Travailler avec le BIM : les moyens à disposition du Métallier

On le sait, on l’entend sur le chantier, on le voit dans les appels d’offre … le BIM arrive de plus en plus dans les nouvelles constructions. Le BIM … et plus particulièrement la maquette numérique !

Cet outil sert à tous les acteurs du bâtiment : pour la prescription, la conception et le choix des ouvrages/matériaux, pour la mise en œuvre et surtout pour la vie en œuvre d’un bâtiment et de ses ouvrages (maintenance et entretien). Tout commence à la construction de cette maquette et à son enrichissement grâce aux collaborations des entreprises. Mais comment se construit-elle réellement ?

On appelle « maquette numérique » d’un ouvrage une maquette 3D, qui comprend ses caractéristiques géométriques (coupes, plans, élévations, etc.) et des renseignements sur la nature de tous les objets utilisés (composition, propriétés physiques, mécaniques, comportement, etc.). Par exemple, une porte est représentée battante ou coulissante, elle est en aluminium avec un double vitrage (attribut) et elle s’ouvre (comportement).

Pour alimenter la maquette, des bibliothèques numériques sont à disposition des donneurs d’ordre. Nombre de fournisseurs proposent déjà leurs propres bibliothèques pour retrouver les gammes de produits. En 2016, la FFB travaille aussi à la création de bibliothèques d’objets génériques. Dès 2017, chaque corps d’état aura à disposition un catalogue d’objets génériques avec des caractéristiques à renseigner. L’idée est simple, le donneur d’ordre (ou bureau d’étude) choisit un objet générique par exemple « escalier métallique », renseigne ses caractéristiques générales (hauteur, types de marches, lieu d’installation, accessible ou non etc.) et l’entrepreneur qui a le marché vient préciser par la suite les caractéristiques réelles de l’ouvrage final. De cette façon, toute la créativité des entrepreneurs est conservée malgré un choix initial « d’objet type ». En attendant 2017, le Métallier doit pouvoir proposer ses propres « objets » s’il le peut ou trouver le soutien de certains fournisseurs.

Et comment communiquer avec cette maquette ? C’est un fait, beaucoup de retours d’expérience attestent que travailler avec le BIM nécessite une bonne communication « numérique », un langage commun et surtout des temps de traitement très longs. Les éditeurs de logiciels les plus importants ont déjà raflé une belle part de marché … pour autant, tous ne sont pas forcément bien adaptés à la métallerie ou à la construction métallique. Par ailleurs, certains logiciels sont très coûteux et nécessitent une formation relativement longue du personnel (jusqu’à un an avant d’être autonome).

Certains éditeurs ont développé des passerelles avec leurs logiciels existants, permettant d’assurer une communication dans le même langage numérique. Les potentielles mises à jour des logiciels métiers seront sans doute nécessaires. La FFB proposera en 2017 en panel des logiciels métiers permettant à toutes les tailles d’entreprise de travailler avec le BIM ou a minima de pouvoir collaborer à la construction de la maquette.

Car il existe bien plusieurs façons d’enrichir la maquette numérique et plusieurs degrés d’implication selon les structures des entreprises. Pour vous accompagner dans cette démarche, la région Pays de la Loire propose une brochure « Outil d’aide à la décision pour répondre à un appel d’offre BIM » à retrouver très prochainement (version révisée).

A NE PAS MANQUER :

Jeudi 17 novembre 2016, sur le salon METALEXPO, l’Union des Métalliers vous propose sur son stand (Hall 1 – C13) une conférence sur les outils pour faire du BIM, avec la présence d’éditeurs et de fournisseurs.

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Métal Expo 2016

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